Quelques lectures 

Comme je vous l’ai dit précédemment, je suis devenue végétarienne lorsque je me suis intéressée à la protection animale et à la protection de l’environnement. 🌳🌴 A mon sens, on ne peut pas se préoccuper des animaux sans se préoccuper de notre planète. 🌎 Comment s’indigner du sort réservé à nos amis les bêtes tout en étant indifférent de celui réservé à notre planète Terre ? 🤔 Impossible.

J’ai alors commencé à fouiner sur internet pour savoir quels livres je pourrais lire afin de m’informer sur ces sujets. 📖 Je vais vous parler de quelques ouvrages dans cet article.

Plaidoyer pour les animaux – Matthieu Ricard

L’un des livres qui m’a conforté dans l’idée d’être végétarienne est Plaidoyer pour les animaux de Matthieu Ricard. Cet ouvrage nous fait réfléchir sur la façon dont la société considère les animaux et nous invite à ne plus les considérer comme des produits destinés uniquement à nous servir mais plutôt comme des “concitoyens sur cette terre”. 🐄🐔🐷

“Nous tuons chaque année 60 milliards d’animaux terrestres et 1 000 milliards d’animaux marins pour notre consommation. En plus de l’alimentation, nous instrumentalisons aussi les animaux pour des raisons purement vénales (trafic de la faune sauvage), pour la recherche scientifique ou par simple divertissement (corridas, cirques, zoos). Et si le temps était venu de les considérer non plus comme des êtres inférieurs mais comme nos « concitoyens » sur cette terre ?” 

Urgence ! Si l’océan meurt nous mourrons – Paul Watson 

Ce petit manifeste a été écrit par Paul Watson peu avant la Cop 21 à Paris. Il recense les différentes causes du dérèglement climatique planétaire et propose des solutions concrètes à appliquer par les gouvernements et par nous, citoyens de cette terre. 🌏

L’une des solutions proposée est notamment d’adopter un régime végétarien. Il ne faut pas oublier en effet que l’industrie de la viande produit plus de gaz à effet de serre que l’ensemble du secteur des transports. Elle est également le plus gros consommateur d’eau de la planète et la principale cause de déforestation dans le monde. La pollution des nappes phréatiques est également causé par l’industrie de la viande.

Devenir végétarien peut permettre à l’humanité de survivre. Mais si nous continuons tel que nous le faisons actuellement, nous ne pourrons pas survivre. Comme le dit Paul Watson, “nous ne pouvons pas survivre en épuisant les écosystèmes pour produitre de la viande et en pêchant tous les poissons des océans“.

“Nous voulons tous trouver des solutions, mais très peu de gens sont vraiment prêts à les mettre en œuvre. Nous voulons tous que le mond change, mais très peu d’entre nous sont prêts à changer. Les solutions nécessitent un changement et le changement nécessite des sacrifices”.  

Désobéir pour les animaux – Les désobéissants 

Pourquoi désobéir pour les animaux ? Ce petit ouvrages de 62 pages vous explique pourquoi et comment faire.

Ce livre se compose de trois parties. La première partie explique les raisons pour lesquelles il est important de “désobéir pour les animaux”. L’une des principales raisons est le fait que ce sont des êtres sentients qui, comme nous, ressentent la douleur, la joie, la peine et tiennent à la vie. La seconde partie présente les actions qui sont menées depuis plusieurs décennies au nom de la désobéissance animale. Enfin, la dernière partie énumère les différentes actions que nous pouvons mener pour dénoncer la façon dont nous traitons ces êtres sensibles.

Je vous parlais dans un précédent article des mauvais arguments contre le veganisme. Ce livre vous donne les réponses à apporter aux personnes qui critiqueraient votre manière de vivre.

“Face aux intérêts financiers liés à l’exploitation des animaux, il est urgent de désobéir pour susciter des modes de coexistence entre espèces basés sur la coopération et le respect”.

La cause des animaux pour un destin commun – Florence Burgat

Si vous commencez tout juste à vous intéresser à la question de notre relation aux animaux, je vous invite à commencer par lire cet ouvrage. Il présente en effet de manière condensée tous les paradoxes et contradictions de notre relation aux animaux.

Il est désormais établi que ces derniers sont des êtres doués de sensibilité, alors comment peut-on continuer à les traiter de la façon dont nous le faisons au nom de l’alimentation, de la mode ou du divertissement ?

Cet ouvrage nous fait prend conscience que nous avons tous le pouvoir de faire quelque chose à notre niveau. Il suffit simplement de faire attention à ce que nous consommons chaque jour. Refusons de nous nourrir de cadavres d’animaux qui n’ont connu rien d’autre que la souffrance et la peur. Refusons d’assister à un spectacle mettant en scène des animaux. Refusons de porter des cosmétiques qui ont été préalablement testés sur les animaux. Refusons de porter leur peaux. Les animaux ne nous appartiennent pas et ne sont pas sur terre pour nous servir.

“Nous partageons l’ordinaire de nos vies avec les animaux. Par choix, des chiens et des chats habitent nos maisons ; de fait, insectes, pigeons et rats résident en ville. Il serait aisé d’oublier ceux que nous mangeons, ceux dont nous revêtons la peau, ceux encore sur lesquels ont été testés les produits d’entretien et les médicaments que nous utilisons. Nous préférons souvent ignorer qu’il a fallu interrompre une vie pour pouvoir bénéficier des produits finis que nous en tirons”.

Le pire a lieu en mer – Les cahiers antispecistes

L’une des réflexions que j’entends souvent lorsque je dis au gens que je suis végétarienne c’est “Mais tu manges du poisson, non ?” Ils sont alors étonnés lorsque je leur répond que non. Pour beaucoup, la souffrance du poisson qui vient d’être pêché et qui agonise sur le pont d’un bateau est différente de celle de l’animal qui est tué dans un abattoir. Pourquoi faire une telle différence ? Qu’est-ce qui justifie cela ? Les poissons seraient-ils incapable de ressentir la moindre douleur, la moindre souffrance ? 🐠🐟

Il est pourtant certain que les poissons ressentent de la douleur ou de la peur. N’êtes-vous pas d’accord avec cette idée ? Alors pourquoi refuser la souffrance de nos animaux de compagnie, des animaux de ferme mais accepter celle des poissons ?

La vie de ces derniers est tout aussi importante que celle de n’importe quel animal sur terre.

La surpêche dont fait l’objet nos océans ne peut pas continuer éternellement. Elle décime nos océans à petit feu. Comme le dit, Paul Watson dans son ouvrage cité précédemment, “pour que les océans se repeuplent nous devons arrêter de puiser dedans. Nous devons laisser les poissons se rétablir”.

“Le pire a lieu en mer” nous explique les conséquences et les souffrances engendrées par la pêche commerciale sur les poissons et sur nos océans. Je vous invite à lire cet ouvrage que vous pouvez trouver sur le site de l’association L214 pour prendre pleinement conscience du problème de la pêche commerciale. Il m’a aidé à le faire pour ma part.

” Les poissons sauvages sont capturés et tués d’une manière totalement incompatible avec les concepts de traitement et d’abattage destinés à limiter le mal-être, et l’intensité autant que la durée de leur souffrance sont probablement importantes. La capture de poissons sauvages peut durer de quelques heures à plusieurs jours. La plupart d’entre eux sont susceptibles de mourir écrasés dans des filets, par suffocation au contact de l’air ou bien disséqués vifs. Ils peuvent être rapidement réfrigérés alors même qu’ils suffoquent encore, un procédé qui peut à la fois accroître et prolonger leur souffrance”.

Et vous, quels sont vos ouvrages préférés ? 😊

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