Blackfish ou l’enfer derrière les paillettes

“Never capture what you can’t control”. 

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un film qui m’a bouleversé : Blackfish. 🐋🐳🐬

Pour celles et ceux qui ne l’auraient pas vu, Blackfish est un documentaire choc réalisé par Gabriela Cowperthwaite et sorti en 2014 qui lève le voile sur ce qu’il se passe dans les parcs d’attractions avec animaux marins et autres delphinariums.

La réalisatrice a décidé de s’intéresser à ce sujet suite à un triste événement : le 24 février 2010, l’orque “Tilikum” refuse d’obtempérer aux ordres de sa dresseuse, Dawn Brancheau, et la tue. Il s’agit du troisième dresseur tué par Tilikum, surnommée “l’orque tueuse”. 

Pourquoi en est-il arrivé là ?

Ce film nous retrace son histoire en commençant par sa capture à l’âge de deux ans alors qu’il vivait dans son milieu naturel avec son groupe jusqu’à ce terrible accident. 

On découvre alors que la vie de Tilikum depuis sa capture n’a été que violences physiques et phsychologiques pour le dresser et faire en sorte qu’il assure le show pour Seaworld, un parc d’attractions. Malheureusement son histoire n’est pas un cas isolé. Tous les animaux captifs de ces parcs vivent le même enfer. 

Le film contient des images de la capture de Tilikum, des images tournées dans Seaworld et des témoignages d’anciens dresseurs qui racontent les mensonges qu’on a pu leur dire et les horreurs qu’on leur a demandé de faire. 

Derrière les paillettes, se cache une bien triste réalité. On regarde le film les larmes aux yeux et le cœur serré en se demandant comment l’être humain peut être aussi cruel uniquement pour l’argent. 😔

Alors oui, comme beaucoup, quand j’étais petite je rêvais d’aller au Marineland pour voir ces animaux qui me font tant rêver. Voir une orque en vraie, le rêve ! 🌟

Mais en grandissant j’ai commencé à me poser des questions et à m’intéresser à ce qui se passe à l’intérieur de ces parcs qui nous vendent du rêve mais nous cachent la vérité sur ce qu’il se passe derrière leurs murs. 

Blackfish m’a ouvert les yeux et m’a notamment permis de prendre pleinement conscience de l’enfer que vivent ces animaux marins. Et je peux vous garantir que désormais il est hors de question que je mette un pied dans l’un de ces parcs ! 😡

Comment peut-on priver de liberté et confiner dans des prisons chlorées des animaux si intelligents et qui parcourent plusieurs centaines de kilomètres par jour ? Comment peut-on capturer dans leur milieu sauvage et arracher à leur famille des animaux si sociable ? 

L’ennui nait de cette captivité. Cet ennui les mène alors parfois vers la folie et les conduit à agir de manière parfois tragiques, comme Tilikum. Pour combattre cet ennui, des tranquillisants leur sont administrés. Est-ce vraiment une solution ?! 😠

Il ne faut pas oublier que ces parcs contribuent aux massacres de dauphin qui se déroulent chaque année au Japon ! C’est notamment pour remplir les delphinariums qu’à lieu ce massacre ! 

Tilikum, qui vivait en captivité depuis 1983, et à Seaworld depuis 1992 est décédée le 6 janvier 2017 après avoir passée 25 ans dans une prison chlorée, exploitée. RIP Tilikum ! Au moins, tu es maintenant libre ! 😘

Comment peut-on manquer à ce point d’humanité ? Comment peut-on encore accepter cela dans un pays comme le nôtre alors que d’autres pays choisissent d’interdire la captivité des cétacés ?

Tout cela m’échappe… Si vous souhaitez en apprendre davantage sur ce sujet, je vous invite à vous rendre sur ce blog pour lire l’article “10 bonnes raisons de ne pas se rendre dans un delphinariums”.  

Et si cette situation vous révolte vous aussi, je vous invite à vous intéresser aux missions de l’association Sea Sheperd qui fait un travail phénoménal pour essayer de rendre ce monde plus beau. Merci à eux ! 😊😘

2 thoughts on “Blackfish ou l’enfer derrière les paillettes

  1. Coucou! Je suis totalement d’accord avec toi. Lorsque j’étais petite et que j’allais à marineland, je ne comprenais pas ce que les animaux vivaient à cette époque. A présent, et grâce à ce documentaire d’ailleurs, je n’y mettrais jamais plus un pied!
    C’est une honte de nos jours de laisser ce genre de choses se passer.
    A bientôt !

  2. Certes ces parcs sont une réponse mais la réponse écologique est toujours préoccupante pour la planète. Heureusement que ces parcs d’accueil existent avec des soins animaliers adaptés une nourriture saine et une envie de protéger et réintroduire ces animaux en milieu naturel.
    Meme si tout n’est pas parfait avoir des lieux de soins vétérinaires avec des spécialistes, des endroits où sensibiliser sur les conditions de vie animalière me semble vital important et à encourager/ Seul une prise en charge correcte, une responsabilisation et des bons soins permettent un autre regard et une envie de travailler pour une planète saine.

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